Commune de FARBUS
Actu : Samedi 7 Avril 2012, Bourse aux vêtements de 14 à 18 h 00 Salle Polyvalente et Lundi 9 Avril 2012, Chasse à l'oeuf à partir de 11 h 00 Rendez-vous à la Salle Polyvalente- Animations organisées par le Comité des Fêtes

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Un peu de géographie...


SITUATION :

FARBUS est situé au pied des collines d’Artois. Cette chaîne commence au Mont Saint-Eloi, vient à Vimy par Souchez et se continue jusqu’au bassin de la Scarpe vers Saint-Laurent.

Les collines se trouvent au sud-ouest; au nord-est s’étend la plaine de Lens ou «Plaine de la Gohelle» qui est elle-même une partie flamande.

Le village fait partie du canton de Vimy, de l’arrondissement d’Arras, du département du Pas-De-Calais.

Vimy, son chef-lieu du canton, se trouve à 1,5 Km et Arras, chef-lieu du département à 9 Km.

Arras est au sud, Lens à 8 km est au nord.

Son territoire est limité par les communes de :

  • Vimy (au nord).
  • Willerval (à l’est).
  • Bailleul-Sire-Berthoult (au sud-est).
  • Thélus (à l’ouest).
SUPERFICIE :

La superficie du terroir est de 338 ha 20 ares, dont :

  Terres  248 ha 38 ares environ
  Prairies  30 ha 26 ares environ
  Bois  38 ha 13 ares environ
  Landes  18 ares environ
  Jardins  6 ha environ
  Chemin de Fer  7 ha 42 ares environ
  Sols  7 ha 12 ares environ
  Propriétés publiques  78 ares environ

RELIEF :

Au point de vue du relief, le terroir peut se diviser en trois parties :

  1. Le Mont.
  2. La Pente.
  3. La Plaine.

Le village est bâti presque entièrement en longueur à mi-pente ou au pied de la colline.

La gare et quelques maisons se trouvent sur la plaine.

Son altitude est de 76 m.

Sur le mont, elle est de 119 m.

En partant du centre du village, de la Mairie, après avoir gravi une pente assez raide, nous arrivons sur ce que nous appelons « Le Mont ». En réalité, c’est un plateau où la vue s’étend très loin.

Au bas de cette pente, du nord au sud s’étend la fertile et riche plaine de Lens, ou Plaine de la Gohelle. Les villages aux maisons groupées y sont nombreux. On peut distinguer :

        Vimy, Willerval, Arleux-en-Gohelle, Fresnoy-en-Gohelle, Bois-Bernard, Acheville et Bailleul-sire-Berthoult.

A l'horizon commence la région minière. On y aperçoit les grosses agglomération de Avion, Lens, Méricourt-sous-Lens, Billy-Montigny, Hénin-Beaumont.

Source : Farbus à travers les siècles, Réné Jacques
Situation de Farbus dans le Pas de Calais :





Plan de la commune :

Le plan de la commune est repris dans le document ci-dessous, en téléchargement :
Cliquez ici pour visualiser le plan de la commune de Farbus



A présent, un peu d'histoire...


HISTORIQUE ET SIGNIFICATION HERALDIQUE :

        Farbus appartenait à la dynastie féodale des châtelains d’Achicourt. La seigneurie, confondue ensuite avec celle de Vimy, entra dans les familles de Lallaing, Rhingave de Salm. La Viefville, puis Quarré de Boiry, qui ont leur sépulture à Farbus.

Par délibération du 2 Mars 1984, Farbus a officialisé son blason, conçu par René Jacques et dessiné par Bertrand Visse: à dextre, d’hermine au chef de gueules (armes des châtelains d’Achicourt) ; à senestre, coupé au 1 d’argent à la feuille d’érable de gueules (emblème du Canada, en souvenir des canadiens qui libérèrent Vimy le 9 avril 1917), au 2 de sinople au bâton de pèlerin d’or posé en barre (légende Saint Ranulphe, qui fit jaillir miraculeusement, d’un coup de bâton, une source fraîche et intarissable); la couronne murale évoque la présence, autrefois, d’une villa romaine, puis d’un donjon, sur le point culminant du village; le lapin de garenne illustre le sobriquet donné aux habitants de Farbus, «les garenneaux ». Une palme des martyrs rappelle la destruction du village pendant la guerre 1914-1918, la banderole « Farbus, toujours digne et vaillant » reprend l’énoncé de la citation à l’ordre de l’armée. La croix de guerre 1914-1918 a été attribuée à la commune par arrêté du 23 septembre 1920.



Source : L’Amorial des Communes du Pas-de-Calais, , Arras
QUELQUES CURIOSITES :



Les vitraux de l’église :
Les vitraux de l'église sont l'oeuvre du maître verrier Julien Vosch , natif de Tilff, province de Liège (Belgique). Ils sont d'une remarquable beauté. Son talent est qualifié d'exceptionnel. Son art se caractérise par une densité de verts, des harmonies veloutées et des teintes vives bien assemblées. L'imagination du concepteur a été forte, et son inspiration biblique profonde. A noter également, une autre curiosité unique dans la région: Les « oculi »au dessus des verrières de la nef. Ils représentent les blasons des évêques d' Arras en poste à l'évêché d' Arras depuis le concordat de Napoléon 1er.

Source : Le vitrail dans le Pas-de-Calais, édité par le Conseil Général
Le monument aux morts:


L'église actuelle, inaugurée en 1927, abrite un monument aux morts original, car unique dans le nord de la France. Ce monument représente l'entrée d'une casemate. Un « poilu en garde l'entrée ». Ce mémorial est surmonté d'une descente de croix grandeur nature. Cet ensemble statuaire a été offert à l'époque par une famille du village dont les fils sont morts au combat durant la grande guerre.
Commentaires : René Jacques

Les fonts baptismaux :

On suppose que ces fonts baptismaux proviendraient d'un baptistère qui existait sous le porche de l'ancienne l'église dont le clocher daterait des années 1500 (édifice qui fut anéanti durant la grande guerre de 1914-1918). Ces fonts baptismaux retrouvés après le conflit furent replacés dans le jardin du presbytère. Ils sont reposés dans l'église actuelle en 1996.
Commentaires : René Jacques


Les oculis de l’église :
A noter également, une autre curiosité unique dans la région: Les «oculis» au dessus des verrières de la nef (photo ci-dessous).
Ils représentent les blasons des évêques d' Arras en poste à l'évêché d' Arras depuis le concordat de Napoléon 1er, Jusqu'aux années 1930. Les «oculis» du choeur représentent les armoiries d'une famille bienfaitrice de l'église durant des siècles : les Quarré de Boiry.

Source : Le vitrail dans le Pas-de-Calais, édité par le Conseil Général


Pierre tombale du XVIIè siècle :


Pierre tombale du XVIIè siècle scellée dans l’église de Farbus Cette pierre tombale fut trouvée dans un jardin proche de l’église en 1970. Dans un premier temps, elle fut scellée sur un mur extérieur de l’église côté chœur. Elle fut reposée à l’intérieur de l’église en août 1996 grâce à une subvention du Département et de l’Etat. Cette pierre recouvrait autrefois la tombe d’ Antoine Deladerrière. Ce prêtre est arrivé à Farbus le 11 août 1695 venant de la paroisse de Frévin Capelle (près d’ Aubigny en Artois). Il avait 40 ans. Il resta curé de Farbus jusqu’à sa mort survenue le 2 mai 1734.
Source : Farbus à travers les temps, René Jacques


Maihingen (photo de la place) :
Maihingen : cette commune de 1200 habitants est située dans l’ouest de la Bavière, en Allemagne. Elle est bâtie dans la plaine du Ries, une plaine qui se distingue de manière surprenante du paysage accidenté de Franconie et Souabe. Maihingen, pas très éloignée d’ Augsbourg, se trouve au nord du Danube dans le district Donau-Ries

Commentaires : René Jacques


La fontaine de Saint-Ranulphe :

La fontaine Saint Ranulphe possède une légende qui a la saveur d’un de nos vieux fabliaux...Par une chaude journée, Ranulphe passant à Farbus, demande un verre d’eau à une femme. Elle le lui refuse, sous prétexte que les puits sont trop profonds; "Si les puits sont trop profonds, répond le Saint, ils le seront encore longtemps..." Et c’est exact, dit la légende, prés du chemin de Vimy était une source. Le Saint pu y soulager sa soif, et, depuis ce temps, l’eau de la source passe pour guérir les maux de tête. Une autre tradition prétend que cette source est miraculeusement sortie de terre quand le saint, épuisé, la frappa de son bâton. Dans les promenades archéologiques et historiques sur les chaussées romaines des environs d’Arras, Terninck reprend la légende en l’agrémentant de nouveaux détails. La mégère qui a refusé un verre d’eau ajoute qu’elle n’est pas payée pour en tirer à l’usage du premier venu. Le Saint s’adresse à d’autres habitants de Farbus. Il éprouve partout le même refus. Perdant patience, il prédit aux gens de Farbus que " les puits qu’ils disaient si profonds le deviendraient bien plus encore". Tous, dit on, tarirent instantanément, et, en attendant qu’on les eût creusés plus avant, les Farbusiens furent obligés de monter la montagne (sic) et d’aller puiser de l’eau à la source que le saint y avait fait jaillir..

Source : Guide de Flandre et Artois mystérieux, les Guides Noirs